En

Le Grand Mazarin

Paris

Date de début 2021 - 2023
Durée 2 ans
Nombre oeuvres Espaces communs et chambres
Approche artistique Décalée, vintage, artisanat

 

À deux pas de l’Hôtel de Ville, dans l'éclectique 4ème arrondissement, tout près de la Seine, à l’angle de la rue de la Verrerie et de la rue des Archives, Le Grand Mazarin invite à poser ses valises à Paris. Dans ce vieux Paris mythique, déambuler au hasard des rues est une promesse infinie de charmantes surprises et de découvertes insolites. Inspiré et élégant, le décor est signé par l’architecte d’intérieur suédois de renommée internationale, Martin Brudnizki. Datant du XIVe siècle, le Grand Mazarin revisite le classicisme français d’un souffle de modernité raffinée. Accueillis par une équipe souriante, dont les costumes violets semblent provenir d'un film de Wes Anderson, les visiteurs sont ensuite conduits vers les chambres où le décor joue avec les contrastes pour créer un univers grandiose, à la fois fantaisiste et chaleureux. Au sous-sol, on y découvre une belle piscine étonnement lumineuse, grâce à une voûte escaladée d'une fresque signée Jacques Merle sur le thème du mythe de Narcisse, entre évocation à Cocteau et insouciance à la Saint-Exupéry. La curation artistique de cet hôtel a été guidée par un esprit romantique et floral. La sélection d’œuvres mêle contemporain et ancien, paysages bucoliques et formes colorées abstraites. L’atmosphère d’un salon littéraire d’antan a été l’une des principales sources d'inspiration lors de sa conception. « Nous voulions que l'hôtel donne l'impression d'avoir toujours fait partie du paysage du Marais. Nous nous sommes donc inspirés des grandes Maisons de l'époque aristocratique, où des personnalités de la littérature, de l'art et de la musique se retrouvaient dans des résidences somptueuses pour s’adonner aux plaisirs des lettres et de la belle conversation. Notre concept du Grand Mazarin était de raviver cette ambiance et de l’adapter à l’époque contemporaine, où les invités se sentent comme chez eux. » souligne Martin Brudnizki.

 

Photos : Vincent Leroux